MONTRÉAL-GASPÉ EN KAYAK
Malween est bien arrivé dimanche dernier à Gaspé !
Le défi de Malween Callens-Andrieux de rejoindre Gaspé en kayak de mer en partant de Montréal a pris fin dimanche dernier, après 3 semaines à pagayer. Il a pourtant dû se résigner à faire quelques kilomètres en auto...
Mardi, Malween a eu une journée magnifique, avec un beau courant lui permettant d’aller à environ 7 ou 8 km/h jusqu’à Ruisseau-Castor. Le lendemain, il a pu atteindre Mont-Saint-Pierre. Mais la journée de jeudi a été beaucoup moins clémente, avec le vent (et donc le courant) à contre sens. Il a dû s’arrêter plus tôt que prévu à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine, n’avançant presque plus.
Vendredi, le vent n’avait malheureusement pas tourné et la pluie et la brume sont aussi venues perturber le départ. Il a attendu dans l’espoir que le temps se dégage, en vain. Samedi, rien n’avait changé et la météo ne prévoyait pas de se calmer.
Cet instant fut très difficile pour Malween, qui était limité par le temps de ses vacances. Il a finalement dû prendre la dure décision de faire quelques kilomètres en voiture, à moins de 100 km de Gaspé, car il ne pouvait plus se permettre d’attendre que la météo change. Il avait pourtant mis toutes les chances de son côté en partant en juillet mais le temps n'a pas été clément. Les 2 jours perdus à Trois-Pistoles à cause du brouillard lui ont fait défaut jusqu'au bout et la limite des 3 semaines a fait le reste. Il lui aura sans doute fallu plus de courage pour arrêter si près du but que de finir ces quelques kilomètres qui le séparaient de son objectif, et qui l'ont motivés et fait rêver pendant plusieurs mois.
Malween a donc rejoint le Parc National du Forillon avec le kayak sur le toit de l’auto mais est quand même reparti sur l’eau entre Grande-Grave et la marina de Gaspé, pour terminer son périple par quelques coups de pagaie.
Cette expérience aura été extraordinaire pour Malween qui a vécu des moments de peur et de joie indescriptibles qui resteront gravées en lui pour toujours. Il a pagayé au milieu des rorquals et des baleines bleues, croisé des bélugas et des phoques, admiré des levers et des couchers de soleil superbes, fait des rencontres humaines inoubliables... Mais ce n’est que partie remise, les quelques 900 km parcourus en kayak ont nourri ses yeux, son esprit et son cœur, mais ne les ont pas rassasiés. Ces pensées sont déjà sur d’autres cours d’eau !
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